Il y a trois ans, une vidéo postée sur internet montrant deux jeunes hommes hacker une « Toyota Prius » et une « Ford Escape » avait lancé le débat sur le risque de piratage des voitures automatiques.
Sur la base d’un questionnaire adressé à plus de 16 des plus grands constructeurs automobile, le sénateur américain Ed Markey en sort avec une conclusion alarmante que les voitures connectées sont vulnérables aux attaques de pirates capables d’en prendre le contrôle.
En voiture automatique, les données collectées sont stockées dans une mémoire informatique pour garder trace des itinéraires, des endroits de stationnement, de la vitesse et du temps de conduite. Neuf des firmes interrogées ont affirmé qu’il n’est pas rare qu’on confie la sauvegarde des historiques de conduite à des sociétés prestataires, sans qu’on n’en dise davantage aux propriétaires sur les raisons et conditions de conservation de ces données.
La seule mesure de sécurité prévue est un numéro d’identité, lequel peut facilement être contourné. Aucun dispositif contre les tentatives de piratage via la connexion Wifi ou avec nu CD comportant un virus n’est installé.