Les présidents de département souhaitent réviser la vitesse maximale autorisée. Cependant, cette décision ne peut seule relever d’une autorité régionale. Ils souhaitent que ce soit une décision collective, c’est à dire une décision prise avec les différentes autorités notamment le gouvernent.
Le Premier ministre a été entendu se prononcer là-dessus il y a quelques jours. Jusque-là, un assouplissement des règles pour faire monter la vitesse maximale autorisée à un peu plus de 80 km/h lui semble raisonnable. Raison pour laquelle, la question est aujourd’hui plus que jamais au centre de la table.
Au niveau des conseils départementaux, on prévoit d’étudier la révision ou non de cette mesure au cas par cas. Sur les routes qui présentent le moins de risque, la mesure pourrait éventuellement passer sans problème. Par contre, sur les routes qui sont catégorisées comme étant plus dangereuses, l’assouplissement pourrait ne pas se voir adopter.
Au niveau législatif, le parlement a mis en place par le biais des députés un amendement qui adhère au procédé au cas par cas des conseils départementaux. Cet amendement a été adopté en commission durant l’étude du projet de loi sur la mobilité.
Pour rappel, c’est en 2018 que cette nouvelle mesure a été annoncée. Depuis, au niveau local, les élus de chaque région se réclament de l’autorité et du pouvoir de décider ce qu’il en sera. Selon les données récoltées, la moitié des présidents de département adhèrent à l’assouplissement de la règle dans leur localité. Par contre, pour le reste, ils sont moins enclins à ce que la vitesse maximale soit relevée à 90 km/h de peur de causer des accidents mortels. Pour information, si c’est le cas, en effet, les élus locaux pourraient faire l’objet d’une poursuite pénale. On comprend leur position vue de cet angle, mais à chaque département ses caractéristiques locales.