Les jeunes et l’automobile, une grande histoire d’amour ? Si l’on se réfère aux études effectuées par l’institut belge pour la sécurité routière, ce ne serait plus vraiment le cas. Auparavant, dès l’obtention de la carte d’identité, ces derniers s’empressaient de passer leur permis de conduire. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, moins de 38 % des jeunes belges veulent passer leur permis de conduire. Avec l’arrivée du car-sharing, la mentalité des jeunes a grandement évolué. Et les premières victimes sont les fabricants de voitures.
Le phénomène du transport en commun
Bien sûr, les jeunes sont toujours autant attirés par leur liberté. Toutefois, contrairement à ce qui se faisait aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir son permis en poche pour pouvoir circuler à leur guise. La preuve, les transports en commun leur assurent un déplacement sûr et à un prix abordable. Et même si l’étude est effectuée auprès de la population belge, force est de constater que le phénomène touche, actuellement les jeunes des quatre coins du monde. Le succès du car-sharing ne vient pas améliorer les choses. Les jeunes se demandent alors pourquoi est-il nécessaire d’investir dans une voiture lorsque la possibilité de « partager un véhicule » leur permet de faire des économies et de minimiser les responsabilités qu’ils doivent prendre lorsqu’ils sont en sortie ?
Une solution bientôt adoptée par les constructeurs
Les jeunes de 25 à 35 ans sont donc devenues une clientèle moins enclin à l’achat d’une nouvelle voiture. Et si pour ces derniers cette alternative offre une multitude d’avantages, pour les constructeurs et les vendeurs automobiles ce n’est pas la même histoire. Même si les analystes de chez CSS Insigh disent que « les jeunes nés en 2017 seront les derniers à posséder un véhicule », la transition est également engagée pour certains. En effet, afin de mieux répondre aux attentes des jeunes de nos jours, certains fabricants, comme BMW propose des solutions plus adaptées. Vous y trouverez, entre autres, la possibilité de profiter de la conduite par abonnement. Quoi qu’il en soit, si d’ici 2030, le car sharing fera la loi, l’impact écologique s’en verra grandement amélioré.
