À partir d’août, l’Etat va revoir les critères de la prime à la convention qui a été mise en place dans le cadre du plan de soutien à l’automobile. Les 200.000 primes à la conversion seraient épuisées fin juillet et seront remplacées par un nouveau dispositif plus attractif. Il souhaite surtout exclure les diesels et se resserrer sur des véhicules moins polluants.
Si les 200 000 primes à la convention étaient un succès, la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a confié sur France inter que ça serait « bien » si les diesels sont exclus. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire lui-même stipulait qu’aucune revue n’a été prévue par rapport au plan de relance de l’automobile mise en place ce mois de mai. Par contre, l’Etat travaille sur un dispositif plus attractif, dont les critères seront accès sur les véhicules moins polluants. La devise se tourne ainsi autour de « la baisse des émissions de CO2 et le renouvellement du parc automobile français ». Des informations circulent que le ministre se penche sur les voitures électrifiées (hybrides, électriques) et le transport ferroviaire.
Même si les professionnels du secteur automobile demandent une reconduction, surtout que le marché est de plus en plus en difficulté, le Conseil national des professions de l’automobile estime que la future prime doit concerner à la fois les voitures d’occasion et les véhicules thermiques récents « les plus vertueux ».
Pour rappel la prime à la conversion est attribuée sous conditions de revenue, permettant aux acheteurs de voiture récente essence ou diesel de bénéficier d’un remboursement de 3000 € contre 5000 € pour les acheteurs de voiture électrique ou hybride rechargeable.