Le problème de manque de transport en commun est encore fort présent dans les zones rurales. C’est dans cette optique que l’exécutif tente d’instaurer un statut de « taxis amateurs ». Ce qui donnera aux particuliers la possibilité de devenir chauffeur de taxi sans être passés au préalable par des formations spécifiques.
Avec l’arrivée des VTC, la profession de chauffeur de taxi est devenue un métier soumis à des règles bien précises. Par conséquent, ce n’est plus tout le monde qui peut devenir chauffeur de taxi. Pour commencer la formation, les apprenants doivent passer par un tronc commun de 5 matières, avant de pouvoir choisir une spécialisation.
Aujourd’hui, l’État français vient de bousculer les règles du jeu. Désormais, les particuliers peuvent prétendre au statut de taxis amateurs en demandant -uniquement- une autorisation auprès de la commune et en présentant au préalable : un permis de conduire valide, une assurance auto et un casier judiciaire vierge. Qu’en est-il de la rémunération ? Un plafond de gains est défini au préalable, car cette activité doit rester une activité d’appoint.
Toutefois, plusieurs questions restent encore sans réponses. Par exemple, les règles qui régissent le prix de la course ne sont pas encore bien claires. Les territoires où ces derniers peuvent exercer n’ont pas, également, été définis. De leur côté, les chauffeurs de taxis et VTC professionnels semblent être réticents face à l’arrivée de cette nouvelle concurrence. Affaire à suivre.