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    Voiture d’occasion : Certificare se lance dans un projet contre la fraude

    La firme Certificare, une start-up sise à Saint-Brieuc a décidé d’aider les concessionnaires automobiles et les constructeurs. Son aide  porte notamment sur  le marché des véhicules d’occasion. Le marché noir des véhicules d’occasion a son pesant d’or actuellement. D’ailleurs, le directeur de l’entreprise, Bruno Nédèlec estime que 10%  des voitures d’occasion sont trafiqués. Certificare mettra alors à disposition des fiches de renseignement d’un véhicule en toute légalité aux garagistes et revendeurs.

    La légalité des données fournies

    Bruno Nédèlec et ses collaborateurs travaillent sur des logiciels qui serviront de base de données aux concessionnaires. Le papier conserve quand même un gage de sécurité même si actuellement tout est digitalisé. Il sera visible sur la fiche les renseignements concernant le véhicule, de sa mise en circulation jusqu’au numéro du châssis, en passant par toutes les modifications qui ont été apportées au véhicule. Les informations seront ensuite revendues par l’entreprise à des garagistes qui pourront les utiliser pour certifier les véhicules d’occasion qu’ils achètent ou revendent. Certains pays, comme la Belgique, appliquent déjà ce principe de retraçage d’information.

    La faisabilité du projet

    Le projet est encore en cours de développement. En conséquent, il n’est pas encore mis sur pied. Toutefois, Certificare souhaiterait le mettre en place d’ici le mois de juillet. Leur objectif étant de pouvoir donner l’accès total de la base de données à l’économie coopérative. Il leur faut encore acheter les données des véhicules auprès du ministère de l’intérieur et des constructeurs. C’est sur la base de ces informations qu’ils pourront créer les fiches de chaque voiture. Le dirigeant espère que d’ici 2019, le logiciel sera lancé dans plusieurs pays dont notamment l’Italie, l’Espagne en passant par le Portugal.

    Les collaborateurs de Certificare

    L’enseigne a choisi de ne travailler qu’avec des professionnels, des garagistes et des constructeurs. Pour information, 65% des transactions de véhicule d’occasion se font sous seing privé. Les données restent anonymes pour respecter la vie privée des conducteurs. Le choix de les revendre à des professionnels renforce la sécurité de ses données qui resteront confidentielles.